Infos pratiques

« Il n’y a pas de mauvais touristes, juste des voyageurs mal informées ».
Avec plus d’un milliard de touristes international dans le monde en 2014, se pose des problèmes de consommations d’eau et d’énergie mais aussi d’éthique et d’attitude face aux populations, à la redistribution des richesses et à l’environnement. Quelques reflexes et règles de base permettent d’allier écologie, éthique, répartition équitable et voyage. Le but ? Ne pas causer d’éventuels dégâts par votre venue et même au contraire, de favoriser un échange responsable, entre population locale et touristes étrangers.

Ils vous accueilleront comme des invités, les bras ouverts et avec beaucoup de générosités. Offrez votre politesse en retour, adaptez-vous aux codes et modes de fonctionnements locaux. Faites simplement usage de respects et adoptez quelques formes de politesses du pays, notamment envers l’empreinte religieuse (80% de la population est bouddhiste). Avant d’entrer dans un lieu de culte, veillez à vous déchaussez, habillez vous d’une tenue décente et acceptez les différentes mesures, parfois plus strictes à l’encontre des femmes. Sachez également qu’il sera mal perçu de toucher la tête d’un enfant et que les pieds ne doivent pas être présentées à Buddha (si vous vous asseyez dans un temple, ne vous assaillez pas en tailleur mais sur vos mollets avec les pieds derrières vous. Demandez « comment faire ?» ou « est il possible de le faire ?» est une marque de respect qui sera appréciée. Vous gagnerez peut être une leçon Birmane très intéressante et favoriserez un échange beaucoup plus fort !

Privilégiez les petits commerçants et achetez vos souvenirs auprès des artisans locaux. La qualité sera supérieure, le produit sera authentique et votre argent fera vivre une famille, contrairement aux grands magasins ou aéroports qui ne feront qu’agrandir leur rentabilité.

Concernant les donations, sachez donner à sa juste valeur et de manière responsable. Offrez un pourboire de manière discrète et visez un montant juste (probablement très faible pour nous européens mais adéquat pour les revenus du pays) afin d’éviter des comportements pervers à long terme. Ne donnez pas d’argent aux mendiants même si c’est des enfants (cela devient un jeu et pire, ils finissent par se faire exploiter). Donnez plutôt un fruit acheté au marché, les brosses à dents ou savons non utilisés de l’hôtel, des stylos, vos claquettes si ils marchent pieds nues, ou autres objets utiles. Dans une école ou un hôpital, faites votre don au responsable qui fera une distribution et un usage collectif (d’autant qu’ils ne savent pas toujours comment appliquez correctement du désinfectant et un pansement !).

Vous risquez d’être surprit à quel point jeter un détritus dans la rue est un acte normal en Birmanie. Bien entendu, il faut du temps pour changer ces mentalités, mais avoir régulièrement des exemples de personnes qui conservent leur déchets jusqu’à la prochaine poubelle est une très bonne chose. Les déchets s’accumulent et les ressources naturelles s’épuisent. Essayer de garder votre bouteille en plastique et de la remplir à l’hôtel ou autres stations de remplissages. N’hésitez pas à refuser le sac en plastique qu’on vous propose obligatoirement au supermarché et essayer de ne pas puiser toute l’eau par le biais de votre douche, qui incontestablement pénalisera les locaux, les irrigations pour les champs etc.

En raison d’un régime militaire oppressif, il est important de ne pas poser de questions sensibles, notamment par rapport à la politique et situations non appropriées. Laissez-les aborder le sujet et soyez discret pour éviter de les faire encourir des risques non négligeables.

Enfin, se renseigner sur la situation politique du pays et les « normes » culturels est une démarche très intéressante avant d’arriver sur place. N’exhibez pas fièrement vos richesses qui peuvent représenter de nombreux mois de salaires pour un travailleur local. Prenez l’habitude de demander avant de prendre une photo (peu importe la langue, mimez le geste avec le sourire et attendez un signe de tête) et n’hésitez pas leur montrer votre photo. Face aux prix parfois gonflés à l’arrivé des touristes (et oui vous prenez un avion qu’ils ne prendront peut être jamais dans leur vie), n’hésitez pas à marchander pour vous rapprocher du prix juste (demandez conseils à votre guide, un membre de l’hôtel ou même un local). Je vous conseille le sourire et la plaisanterie pour baisser un prix, ça marche à chaque fois !

Pour conclure, sachez que le respect et le soutient ne peu qu’être bénéfique au cour de votre voyage. Aussi, n’hésitez pas à rechercher « tourisme responsable » sur internet et ne manquez pas d’interroger nos conseillez sur les éventuelles démarches responsables, pour votre prochain voyage !